LA CRISE SÉCURITAIRE À L’EST

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La bonne sortie de la crise sécuritaire de l’Est passera inévitablement par une bonne prise en charge de la situation par le congolais lui-même.

Toute intervention militaire étrangère s’accompagnera des intérêts obscurs et aggraveront davantage notre situation, et serait l’élément moteur d’une partition de fait de notre pays pouvant engendrer la balkanisation concoctée dans certaines officines.

Tous nos pays voisins immédiats se liguent contre nous soit militairement soit diplomatiquement.

Est une entorse d’impliquer militairement l’Ouganda, Burundi, Kenya et le Rwanda dans la recherche de la paix à l’Est.

Oui, sur le plan diplomatique ces Pays doivent joués un grand rôle au retour de la paix dans la région.

Du nord au sud en passant par l’est à l’ouest, l’étranglement est total. Il revient donc au congolais par le réflexe de survie d’en prendre conscience et de réagir afin de mettre fin à ce cercle vicieux de la violence.

Je m’insurge contre ces congolais dont nous ne voulons pas listés, qui collaborent et facilitent les massacres de ses confrères et consœurs.

Tout congolais doit être collaborateur des FARDC pour éradiquer ces M23, ADF et FDLR, je lance aussi un appel au gouvernement congolais d’écouter ses fils et filles Maï-Maï qui veulent se rendre, nous détenons une longue liste, dire qu’ils seront assimilés à ces groupes étrangers est une utopie.

Par conséquent, les éléments FARDC doivent mettre fin au langage qui circule à Beni, Masisi, Rutshuru, Minembwe, Mwenga, Irumu, Djugu etc qui consiste à dire “qu’il faut éviter que notre sang ne coule” comme si le robinet du sang des congolais n’avait cessé de couler.

Le sacrifice demeure votre seul moyen par lequel cette nation sera sauvée, car il rime avec la liberté. L’histoire de la quête de la liberté a toujours été mariée avec celle de sacrifice. Il faut libérer à tout prix nos frères et sœurs de l’Est.

Le congolais se retrouve face à un dilemme: soit la continuité de l’acceptation de l’inacceptable soit son refus.

Au congolais de choisir tout en sachant que le temps d’hésitation est révolue, car l’ennemi use sur le système d’épuisement de l’adversaire lié au processus de la pourriture pour que le fruit ne tombe tout seul.

On y est presque.

John Lupala

Acteur politique